La mission de Maniwaki a été fondée en 1849 par les RR. PP. Oblats pour les Algonquins, année où les missionnaires obtinrent également la partie ouest du canton de Maniwaki comme réserve autochtone. Le gouvernement d’Ottawa leur concéda alors un terrain où se forma bientôt un village, nommé « Village de Notre-Dame-du-Désert ». Les registres paroissiaux s’ouvrent en 1851, année de l’érection canonique de la mission sous le nom de « L’Assomption-de-Maniwaki ». Le territoire paroissial englobe le canton de Maniwaki ainsi qu’une partie des cantons de Kensington et d’Egan, relevant des municipalités du canton de Maniwaki et du canton de Kensington. Ce dernier a été érigé le 1er janvier 1881, tandis que le canton de Maniwaki a été organisé le 15 mars 1904 (Gazette officielle, 1904, p. 569). L’ancienne église de l’Assomption est aujourd’hui réservée aux fidèles non autochtones, tandis qu’une nouvelle église dédiée à Notre-Dame-du-Rosaire, construite en 1917, dessert la communauté autochtone. Le village de Maniwaki, situé au terminus du chemin de fer Pacifique Canadien, tire son nom algonquin « Maniwaki » qui signifie « terre de Marie », justifiant le patronage de l’Assomption. L’ancien nom de « Notre-Dame-du-Désert » fait référence à la large pointe formée par la rivière Désert sur laquelle le village est construit. Selon le R.P.H. Gervais, curé de Maniwaki, la rivière Désert doit son nom à un ancien fort de la Compagnie de la Baie d’Hudson bâti dans une clairière ou désert, que les Autochtones ont suivi et nommé ainsi, un nom qui perdure jusqu’à aujourd’hui.

Bref historique de la paroisse Sainte-Philomène de Montcerf
La paroisse de Montcerf, aujourd’hui située dans l’archidiocèse de Gatineau, prend naissance comme mission organisée en 1872, desservie ainsi jusqu’en 1892, année de l’arrivée du premier curé résidant et de l’ouverture des registres paroissiaux.